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Refuge de Nice -> Refuge des Merveilles
vendredi 16 août 2013
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21eme étape :
Dénivelé positif : + 500 m
Dénivelé négatif : - 600 m
Distance : 8.5 km
Heure de départ : 8h20
Heure d'arrivée : 14h30
Temps de marche hors pauses : 5h00 (marche cool)
Météo : Beau temps ; nuageux dans d'après midi mais sans pluie
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Courte étape pour aujourd'hui, la plus courte du trek. Du coup, on se lève "tard" à 7h15, aussi pour récupérer de la belle étape d'hier. On part tranquillement vers 8h20. On monte au lac de Niré, puis vers la Baisse du Basto. Comme pour le pas du Mont Colomb, il faut mettre un peu les mains, et traverser quelques petits névés. C'est un peu raide parfois, mais c'est magnifique.
Au niveau de la Baisse du Basto, un magnifique et vieux bouquetin nous toise depuis les hauteurs ! Il a des cornes vraiment énormes. Il doit "surveiller" ses petites bouquetines qui elles, traînent sur le GR, à quelques mètres de nous. Tout le monde s'arrête au col pour les observer.
On descend ensuite tranquillement (on aura un rythme plus que cool toute la journée) en direction du lac du Basto. Il y a là encore quelques névés que l'on descend en glissant. Sinon, c'est toujours de la rocaille. Le lac du Basto a une belle couleur (certes moins belle que le lac Saint-Anne). C'est un lac artificiel (il y a des barrages partout ici) mais cela n'enlève rien au charme de ces étendues d'eau.
On remonte jusqu'à la Baisse de Valmasque, point d'entrée dans la vallée des Merveilles, où l'on s'arrête pour déjeuner. Il y a des bouquetins vraiment peu farouches qui paradent juste à côté de nous. Même avec mon grand angle j'arrive à les prendre en photo correctement ! On range nos bâtons car on entre dans la partie zone protégée. Bizarrement, ici il n'y a pas de panneau qui l'indique, mais on en verra plus tard : Il est interdit d'avoir des bâtons ferrés, même sur le GR ; il est interdit de sortir des sentiers, de toucher les gravures et de bivouaquer.
La descente, sans les bâtons donc, est faite prudemment. On arrive enfin dans la fameuse vallée des Merveilles. Sur le GR, il y a un parcours "découverte" où l'on peut voir quelques gravures. Forcément, ce ne sont pas les plus belles, du moins d'après mes souvenirs de 2009 où j'avais fait une visite avec un guide.
On arrive au refuge à 14h30. Et celui-ci (sauf le bar) n'ouvre qu'à 16h pour les douches et 18h pour les dortoirs... Du jamais vu... L'équipe gérant le refuge est un peu particulière. Ils expliquent notamment, via des affiches, ce qu'est un refuge de montagne, et notamment l'isolement etc. Or à 5 minutes à pied, il y a des 4x4... Bref, ca nous fait un peu sourire, mais attendre pour les douches (qui s'avèrent glacées) et surtout 18h pour l'ouverture des dortoirs, ça nous fait moins marrer. En plus, le dortoir est vraiment à l'ancienne. Une gigantesque pièce avec des lits superposés sur toute la longueur... il y a au moins 40 ou 50 lits en tout... Un refuge d'un autre temps donc. A croire que c'est pour faire tripper les touristes qui sont nombreux ici. Si j'avais su, on serait descendu jusqu'à Camp d'Argent et on aurait évité cet endroit.
Le dîner est servi vers 19h15. On se met à côté de Sylvie et Thierry qui par chance ont été placés sur la même table que nous. Le repas est moyen (la viande ne nous attire pas) : soupe, riz au curry avec du mouton (d'après nous) ou de la dinde (d'après la gardienne), fromage et flan. On file se coucher rapidement car demain une énorme étape nous attend. Il y a du bruit dans le dortoir, forcément, les "touristes" n'étant pas trop pressés d'aller se coucher.
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21eme étape :
