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Auron -> Vacherie de Roure lundi 12 août 2013
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17eme étape :
Dénivelé positif : + 1600 m
Dénivelé négatif : - 1300 m
Distance : 26.5 km
Heure de départ : 7h20
Heure d'arrivée : 17h30
Temps de marche hors pauses : 9h10
Météo : Beau temps le matin puis couvert ; limite pluie. Amélioration en soirée
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Encore une longue journée au programme, avec 9h30 de marche selon le temps du topo. On espère pouvoir mettre une heure de moins comme c'est souvent le cas. On se lève à 6h15 pour partir à la fraiche à 7h20. Notre (gros) pique-nique est prêt et nous attend dans la salle des petits déjeuners. Il fait à nouveau très beau.
On traverse la fin de la station puis on attaque la montée au col du Blainon. Cette première partie est relativement moyenne, notamment à cause des infra structures de la station. La fin de la montée est cependant un peu mieux. On est au col au bout d'1h30.
La descente vers le petit village de Roya est en revanche bien jolie. Il nous faudra 1h pour descendre, tout en profitant du paysage. Juste après Roya, on rentre à nouveau dans le coeur du parc du Mercantour, et on attaque la longue montée du col de Crousette, au pied du Mont Mounier.
Je trouve ce col très joli. Le départ est en forêt (avec quelques passages où le sentier s'écroule : encore une fois, qu'en sera-t-il dans quelques années ?), puis ça se dégage, au niveau du vallon de Sallevieille (drôle de nom !). Le ciel commence à se couvrir un peu au fur et à mesure que nous avançons vers les barres de Sallevieille, qu'il nous faudra contourner.
On pique-nique en route. Nos pains Bagnats sont énormes !!! Et ils dégoulinent (un peu trop à mon goût) d'huile d'olive. Il y a en plus du fromage et un dessert... Je vais roter l'huile tout l'après midi, mais au moins, on est calé ! On termine la montée et le contournement des barres de Sallevieille pour déboucher dans la paisible combe de Crousette. Le ciel se fait de plus en plus menaçant et des nuages noirs sont au-dessus du col de Crousette. On met les sursacs par précaution.
Le col de Crousette, c'est un col du type "tu crois que tu y es presque, mais non" ! On y arrive finalement vers 14h. Le ciel est toujours menaçant mais pas de pluie pour l'instant. Après le col de Crousette, il faut encore monter (rudement) une bonne centaine de mètres jusqu'à la stèle Valette. C'est là qu'on aperçoit une quinzaine de vautours qui passent et repassent. Impressionnant ces gros rapaces ! Il paraît que depuis qu'il y a des loups dans le Mercantour, les vautours sont là aussi.
La descente suivante est bien longue à mon goût. Longue et relativement monotone. On passe le col des Moulines, on a des vues sur le Mont Mounier qui est dans les nuages et sur les barres sud qui sont à ses pieds. On arrive au-dessus du village de Vignols et le paysage change. Il y a désormais de la roche ocre et de nombreuses grottes. L'accès est cependant interdit (signalé par de nombreux panneaux). L'heure tourne et pour l'instant, on est dans les temps du topo. A notre grand déserpoir. L'étape commence vraiment à être longue.
Nous sommes maintenant aux pieds des Portes de Longon. Une petite côte de 200m et nous sommes sur le plateau, bien vert. On a l'impression qu'il tombe 3 gouttes, mais c'est vraiment léger et temporaire. Le plateau est bien paisible. Des marmottes peu farouches courent dans l'herbe, et il y a des vaches (celles de la vacherie de Roure qui est aussi le refuge de Longon). On arrive finalement au refuge vers 17h30, soit 9h20 de marche (quasiment ce que disait le topo) et plus de 10h dehors. Encore une bien longue journée effectivement. Le refuge, c'est vraiment la ferme et une ambiance à part : les couchettes sont des matelas posés au sol dans d'anciennes écuries / vacheries. Dehors il y a des ânes, des vaches, des chats, des mouches etc ! La douche n'est pas chauffée (car ils n'ont pas été livrés en gaz) mais l'eau n'est pas spécialement froide pour autant. A 19h, l'apéro est offert dehors : rosé pour ceux qui aiment et Socca (bien poivrée). Le repas campagnard est ensuite servi à l'intérieur avec notamment des steaks d'une de leur vache, des pâtes maison aux épinards, une quiche au fromage en entrée, et du "lait de lune" en dessert. On discute pas mal avec les gens présents, dont des Finlandaises, un gars qui est parti sur le GR5 depuis 39 jours et qui fait tous les sommets qu'il peut (et qui commence à être un peu lassé à cause de la durée trop longue de sa traversée des Alpes), et un Hollandais qui termine cette année sa traversée mer du Nord - Méditerranée au bout de 7 ans (il est parti de Rotterdam il y a 7 ans et fait chaque année une portion du GR5). On file ensuite se coucher ; L'étape de demain est a priori un peu moins longue et c'est tant mieux.
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