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Carrozzu -> Ortu di u Piobbu mercredi 25 juin 2008
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16eme jour de marche :
Dénivellé positif : + 900 m
Dénivellé négatif : - 650 m
Temps de marche : 5h00 - 5h30 (avec petites pauses)
Météo : Très beau temps
Bonjour ! Bien dormi ? tant mieux ! Bon, le topo indique 5h de marche aujourd'hui pour 900 m de dénivellé positif et 650 de négatif. et dans l'autre sens (où ca monte moins donc), il marque 7h. Moué, y'a un truc louche. D'autant plus louche que le panneau au refuge de Carrozzu indique 7h00... Bon, on verra bien. On sait de toutes façons que ce n'est pas une étape tranquille puisqu'il faut monter et passer les crêtes du cirque de Bonifatu. Allez, c'est parti, on décolle à la fraiche à 6h50. Il fait de plus en plus chaud ces jours derniers et il est très difficile de marcher aux heures les plus chaudes.
L'étape commence comme prévu par une bonne montée vers la Punta Ghialla. C'est relativement raide, vers le haut il y a un petit pierrier, mais cela se monte bien. C'est plus facile que le Cinto, ou que la montée d'hier ! Depuis les hauteurs, on a une belle vue sur le refuge de Carrozzu, qui semble noyé dans la forêt alentours. On arrive en haut de la Punta ghialla. Il nous reste maintenant à parcourir les crêtes du cirque de Bonifatu. Qui dit crêtes, dit rochers, montées, descentes, et le tout avec les mains ! Et c'est effectivement le cas. La vue évolue soit au sud vers le massif du cinto, soit au nord vers Calvi et dans les deux cas, c'est super joli. Et comme le retour à la civilisation approche, on fait une pause à la fin des crêtes pour, d'une part manger des petits princes :p, mais surtout, d'autre part, allumer les portables ! Rhaaaa sacrilège ! Bip bip, bip bip, les sms affluent.
Fin de la pause haute technologie ! C'est pas tout ça, mais on a un refuge à rejoindre alors pas de relachement ! D'autant plus que la descente descend (hé hé, oui je sais, c'est la fin du récit, mon humour ne s'arrange pas) et comble du comble, y'a encore des cailloux partout, et quand je dis cailloux, c'est plutôt des rochers. Merci pour nos genoux, encore une fois ! On est enfin en bas, et la, c'est le drame, une dernière petite montée qui tue ! Sous la chaleur du soleil de midi, c'est pas facile (personnellement, je crains la chaleur donc j'ai plus de mal). Mais le refuge est enfin en vue. On y est vers 12h45. Wé, je confirme, le topo avait un peu sous évalué le temps de marche...
Le refuge est super joli : ben oui, c'est Marie qui l'entretient ; on voit qu'il y a une touche féminine la dedans ! Les douches sont neuves la aussi (pour ceux qui commencent au nord, les deux premières étapes ne sont pas représentatives du point de vues sanitaires de la suite du GR !) et en plus les capteurs solaires marchent à fond ! La douche est trop chaude : brulante ! Le refuge est très grand, au moins il n'y a pas de problème de place. L'aire de bivouac est grande aussi mais un peu dépourvue d'ombre, sauf pour les premiers chanceux dont nous faisons parti. Enfin moi je prends le refuge, faut pas pousser non plus ! On s'enfile aussi des énormes sandwitchs au fromage et un saucisson corse. miam miam.
L'après midi est extrèmement chaude et tout le monde cherche de l'ombre. Il n'y a guère que les mules (superbes) qui sont d'attaque pour un peu d'exercice. enfin surtout monsieur ! Les nordistes arrivent petit à petit, fiers d'avoir fini leur première étape : "On a fait le plus dur !"... Mort de rire... non, c'est pas la première étape la plus dure, loin de la ! Ok y'a du dénivellé mais le terrain est superbe. Nous auront la confirmation de ca demain. La première étape est juste une mise en jambe, histoire de voir si le sac à dos n'est pas trop lourd ! C'est après que les choses sérieuses commencent. Mais bon, on ne va pas trop leur briser les rêves... On mange sur la terrasse et on profite de notre dernier coucher de soleil en montagne. demain, c'est le retour à la civilisation, la der des der, mais aussi la plage ! La, c'est notre dernière nuit en refuge. Qui aurait pu être bien s'il n'y avait eu le champion du monde de ronflement hors catégorie, et tout ça sans dopage... pffff... dommage, j'aurais du opter pour le bivouac, les boules quies étant inefficaces pour ce concurrent.
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