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Asco -> Carrozzu mardi 24 juin 2008
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15eme jour de marche :
Dénivellé positif : + 650 m
Dénivellé négatif : - 800 m
Temps de marche : 4h00 - 4h30 (avec petites pauses)
Météo : Très beau temps
Plus que 3 étapes ! Et relativement courtes, ce qui n'est pas plus mal. La journée d'hier au Monte Cinto fut longue et on n'a probablement pas complètement récupéré. D'ailleurs ce matin on part relativement tard : 7h45. L'étape commence fort : en partant d'Asco, il faut monter jusqu'à Bocca Muvrella 600 m plus haut. C'est encore une de ces montées au milieu de blocs de rochers où les mains sont indispensables... Y'en a marre de ces conneries dis-je en rigolant !!! Mais pour finir, avec tout notre entrainement, ca passe comme une lettre à la poste. J'en rajoute d'ailleurs un poil en montant un chouilla vers la Punta Muvrella pour avoir une meilleure vue ! Un chouilla seulement, faut pas déconner non plus, faut que j'économise mes genoux pour la descente.
Depuis Bocca Muvrella, part la variante qui évite de descendre à Asco lorsque l'on vient de Carrozzu, et qui va directement au cirque de la solitude via les crêtes. Apparemment pas mal de gens prennent cette option et c'est vrai que c'est tentant, mis à part le fait que ce n'est pas (plus) balisé. Les intérêts économiques font que le GR descend maintenant à Asco. J'avoue que j'aurais bien tenté cette variante des crêtes, mais comme je voulais aussi faire le Cinto, il fallait choisir !
Revenons à notre GR : Une fois le col passé, il y a un petit passage de crêtes. La routine quoi. Au détour d'un rocher on aperçoit Calvi... notre destination dans deux jours. On sent qu'on tient le bon bout, que le plus dur est passé. Après les crêtes, c'est au tour de la descente. De la longue descente. Ouille, les genoux souffrent un peu tout de même. Effectivement la journée d'hier a laissé quelques petites traces ! La fin de la descente est plus facile : on arrive sur de grosses dalles de granit bien lisses. Il y a d'ailleurs des mains courantes ; c'est vrai que s'il pleuvait, ca serait vachement glissant, surtout avec le linchen qui s'accroche sur les dalles.
Une fois arrivés en bas, on découvre la fameuse passerelle de la spasimata. Si si, souvenez vous, le film les randonneurs ! Bon en vrai, c'est moins impressionnant que dans le film. C'est pas très haut et ca ne bouge pas beaucoup. En plus la passerelle est toute neuve, bref, aucun risque ! C'est juste rigolo, et joli ! Le torrent se jette dans des vasques aux couleurs bleu turquoise. un vrai petit coin de paradis. Il faudra qu'on revienne se baigner ! Mais avant, on monte au refuge qui n'est qu'à quelques minutes. On y arrive vers midi et demi. Le refuge est super mignon et profite d'une magnifique vue. Le gardien repère les filles... encore ! Les accros du refuge prennent une place et les accros du bivouac plantent la tente. Pour moi ca sera refuge (malgre les odeurs classiques et les ronflements tout aussi classiques qu'il risque d'y avoir).
On casse la croute sur la terrasse puis c'est option maillot de bain ! On redescend au niveau de la passerelle pour se baigner et prendre un bain de soleil amplement mérité. Autant profitter de l'après midi ainsi, plutôt que de doubler l'étape (comme les Toulousains), surtout en plein cagnard. L'eau n'est pas bien chaude, mais on y rentre quand même. De toutes façons, elle est toujours meilleure que la douche (nb : les douches de carrozzu sont toutes neuves, mais pas de bol, c'était froid quand on y est allé. les capteurs solaires devaient être à l'ombre). L'après midi à la piscine a un vrai gout de vacances... En début de soirée, on remonte au refuge, douche, et c'est l'heure du repas (soupe, riz, gateau maison pour 16 euros). Le coucher de soleil est pas mal et la nuit s'annonce super douce. D'ailleurs, certains de l'UCPA vont la passer à la belle étoile. Je vous souhaite une bonne nuit les jeunes, à demain pour le dernier refuge...
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