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Refuge du col du Palet -> Refuge de la Leisse mercredi 31 juillet 2013
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5eme étape :
Dénivelé positif : + 750 m
Dénivelé négatif : - 850 m
Distance : 13 km
Heure de départ : 8h00
Heure d'arrivée : 13h15
Temps de marche hors pauses : 4h40
Météo : Beau temps
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Comme l'étape d'hier était longue et que celle d'aujourd'hui est a priori cool, on n'est pas trop pressé pour se lever ce matin. Mais bon, en refuge, ce n'est jamais simple de faire la grasse matinée. On se lève vers 7h et on petit déjeune vers 7h30, pour un départ à 8h. Il fait un temps magnifique, le ciel est bleu profond et il n'y a pas un seul nuage :) En revanche, le fond de l'air est bien frisquet, d'autant plus que l'on est à l'ombre.
En une courte montée, nous sommes au col du Palet, et au soleil. La température est de suite beaucoup plus agréable. On admire la vue sur les sommets enneigés de la Vanoise et on attaque la descente vers Tignes.
En s'approchant de Tignes, on commence à apercevoir les remontées mécaniques... bof bof. On aperçoit aussi quelques marmottes, ce qui est déjà beaucoup mieux. Puis, c'est au tour de la station de se dévoiler : on surplombe Tignes et Val Claret. Le lac est joli, mais le reste... c'est une station de ski importante... tout est dit. En plus ils sont en train de faire des travaux sur les pistes au buldozer et avec de gros camions. Bref, l'urbanisation comme personnellement je n'apprécie pas trop en montagne. On descend jusqu'à la bifurcation entre le GR5 et le GR55. On se pose la question d'aller au bord du lac via le GR5 puis de revenir sur le GR55 ou de prendre directement le GR55 sans passer par le lac. C'est finalement cette dernière option qui sera retenue, et on descend donc direction Val Claret où l'on fait une petite pause "Internet" (seul "avantage" des stations : le réseau 3G ;) ). L'ambiance est un peu bizarre : On croise des skieurs.... chaussures aux pieds et skis à la main qui vont prendre le funiculaire sous la montagne pour monter sur le glacier de la Grande Motte... alors qu'on est en plein mois de juillet et qu'il fait carrément chaud. Chacun sa pratique de la montagne me direz vous mais bon, personnellement toutes ces infra structures qui défigurent la montagne (et qui doivent coûter un bras à entretenir), je ne suis pas fan.
Bref, on commence à remonter vers le col de la Leisse. Les remontées mécaniques sont toujours bien bien présentes (on passe au pied d'énormes pylônes), mais petit à petit il y en a moins et les paysages deviennent plus sauvages. On rentre à nouveau dans le coeur du parc de la Vanoise. On a une très belle vue sur le glacier de la Grande Motte (et sur les skieurs qui sont dessus...). Quel dommage franchement de "bousiller" un glacier comme ça... Passons.
On arrive assez rapidement au col de la Leisse après être passés sur quelques petits névés. La descente est douce et les paysages vraiment sublimes désormais. On passe près du lac des Nettes et on pique-nique au dessus du plan des Nettes. Sur ma carte, le plan des Nettes est un lac. Or il n'y a rien. En fait, il y avait un barrage au bout du plan des Nettes, d'où le lac, mais ce barrage a été démoli par EDF car il n'était plus utile. et le lac a donc disparu. Les cartes plus à jour ne comportent d'ailleurs plus ce lac mais une zone "humide" dirons nous.
Le refuge n'est plus très loin et on y arrive peu de temps après la pause déjeuner, vers 13h15. Céline, la gardienne, nous installe. Les douches sont payantes mais chaudes. Il y a également un petit lavabo pour faire sa lessive et Céline nous prête des seaux et des pinces à linge. Comme il fait beau et chaud et que l'on est arrivé tôt, le linge va sécher sans problème. Le reste de l'après-midi : repos ! bain de soleil et observation des marmottes qui jouent juste en-dessous de refuge. Petit à petit d'autres personnes arrivent, dont un couple d'Annecy que l'on retrouvera tous les jours jusqu'au refuge du Mont Thabor inclu.
Le dîner est servi à 19h : soupe, porc et polenta, flan à la vanille. (pas exceptionnel et pas assez de polenta). On file au lit avant 21h, et pas de bol, j'aurais un "bon" ronfleur à côté de moi. Et en plus il s'est levé tôt le lendemain.
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