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Roche Plate -> Marla par le Bronchard et le fond de Mafate lundi 30 juillet 2012
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6eme étape :
Dénivelé positif : +1250 m (dont 70m pour le Bronchard)
Dénivelé négatif : -700 m (dont 70m pour le Bronchard)
Temps de marche : 6h50
Sentiers : très secs ; 1 passage à gué délicat !
Météo : Très beau le matin, nuageux à partir de 13h
Comme hier, on assure ce matin : réveil 6h20, petit déjeuner à 7h et départ 7h35 ! Le déjeuner est succulent : baguette, confitures maison et beignets à la banane !!! Ce gite est vraiment super (tout était propre, on a mangé comme des rois) : je vous le recommande.
En plus, la vue est désormais parfaitement dégagée : on voit le Maïdo qui se colore d'une douce lumière dorée, le Grand Bénare, Cayenne et le fond de Mafate. On monte rapidement jusqu'au pied du Bronchard, et on n'hésite pas une seconde : on monte en faire le tour. C'est annoncé pour 45 minutes, donc pas de gros détour.
Le sommet du Bronchard est bien plat et il offre une vue à 360 degrés ! Je fais d'ailleurs un super panoramique. La météo est idéale, on voit super bien les 3 Salazes, le Gros Morne, Roche Plate au pied du Maïdo et du Grand Bénare. Bref, on est vraiment super content d'avoir fait ce petit crochet. En plus y'a de belles bibes à photograhier :)
On redescend au col du Bronchard et on attaque la descente vers la rivière des Galets. Note : il y a deux chemins pour rejoindre Marla : soit par 3 Roches (c'est le GRR3), soit par le fond de Mafate et La Nouvelle (c'est le GRR2). Difficile de choisir quel sentier prendre car les attraits sont différents. 3 Roches est a priori plus facile. On décide de suivre le GRR2 (et on fera un aller-retour à 3 Roches plus tard dans notre trek, mais ça on ne le savait pas encore).
Dans la descente, on aperçoit Ju et Ad qui sont déjà dans la montée en face. Ca descend raide et on arrive vite à la rivière qu'il faut traverser. La première traversée se fait sans souci mais on s'aperçoit que quelques mètres plus loin il faut à nouveau traverser la rivière. C'est un peu plus délicat et heureusement qu'on a les bâtons. Et encore plus loin, on retraverse. Il faut en fait remonter le lit de la rivière sur quelques dizaines de mètres. C'est de plus en plus scabreux, surtout avec les gros sacs. Je mets un pied dans l'eau jusque la cheville, mais ouf, pas de dégats, juste légèrement humide. Heureusement que les chaussures sont super ! Bon, c'est clair, pour ce passage, il aurait été beaucoup beaucoup plus simple d'enlever les chaussures et de marcher dans le lit de la rivière, même si à certains endroits on doit avoir de l'eau jusqu'aux cuisses et qu'il y a certaines pierres bien glissantes, mais dans tous les cas, ça aurait été beaucoup moins scabreux. Les techniques d'escalade de bloc nous ont bien aidés... Le mec derrière nous et qui a voulu nous suivre a eu moins de bol et a mis les deux pieds dans l'eau... et une paire de pompes trempées, une ! En gros, vous l'aurez compris : déchaussez vous, et vous passerez beaucoup plus sûrement et plus rapidement !
Après ce passage délicat mais bien amusant au final, il y a deux échelles à passer, puis ça monte. Ca monte raide. Le topo s'était d'ailleurs gourré sur le dénivelé total de la journée... (cf plus loin). On arrive à La Nouvelle, le plus gros îlet de Mafate, vers 11h30 / 40. Du coup, on se cherche un endroit pour manger, et il y a le choix ! On cherche aussi un peu la boulangerie (car il y en a une à La Nouvelle), mais on ne la trouve pas. De toutes façons, les filles nous ont dit plus tard qu'il n'y avait plus de pain. On s'installe à un snack et on commande des pains bouchons histoire de varier nos sandwichs au pâté. La Nouvelle est relativement joli, mais sans plus. Je préfère largement Aurère ou Ilet à Malheur qui sont pour moi les deux plus jolis îlets. Bon ok, La Nouvelle c'est gros, y'a des snacks et des petits commerces, d'où l'attrait je suppose.
On reste une grosse heure à La Nouvelle mais il faut reprendre notre route jusqu'à Marla, d'autant que le ciel se couvre vite maintenant. La fin de l'étape n'est pas super jolie et en plus c'est un peu longuet. Ca monte et ça descend (comme partout à La Réunion me direz vous), les paysages autour des ravines sont souvent de gros éboulis, et d'ailleurs le GR est dévié à un endroit (Marla direct) à cause d'un éboulement ou de rochers instables.
On arrive en bas de Marla vers 14h45 et on découvre avec étonnement un gros élevage de cerfs. Les bestiaux sont un peu loin pour être pris en photo et il commence à tomber quelques gouttes alors on se dépêche pour aller au gite. Marla est un peu étendu aussi et notre gite est plutôt vers la sortie. On passe devant 3 snacks (quand même !!!) et on arrive chez César un peu après 15h.
En plus de la maison du proprio, le gite est constitué de 3 petites maisons avec dans chacune une chambre double, un dortoir de 4 lits et des sanitaires. Nous avons une chambre et les sanitaires sont nickels. Super ! La douche est chaude, grâce à une super installation solaire à ce gite ! Aujourd'hui on n'a pas rattrapé Ju et Ad et elles sont dans un autre gite ; mais on les re croisera demain... On fait le point sur le dénivelé du jour... et le résultat tombe : +1250 au lieu de +759 d'après le topo... A mon avis, ils ont laissé le même dénivelé que pour l'ancien GRR2 qui passait par là où passe le GRR3 maintenant, c'est-à-dire 3 Roches... et en plus, sur l'édition 2012 du topo, il y a toujours la même erreur... alors messieurs dames de la ffrp, hop hop hop, on corrige ça siouplé ! En revanche, on a mis grosso modo le temps estimé pour l'étape : 6h au lieu de 6h30 prévu, plus 50 minutes pour le Bronchard.
Le dîner est servi à 19h dans la maison du proprio : salade de crudités, carry de poulet avec riz et haricots blanc, et une part de gâteau. Simple mais correct. On a le droit au rhum arrangé à l'ananas : très parfumé mais toujours aussi fort ! Le ciel s'est dégagé pendant le dîner, mais on verra que ce n'est pas toujours signe qu'il ferra beau le lendemain... On file au lit vers 20h30.
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