|
|
|
Nevache -> Briançon lundi 5 août 2013
|
|
10eme étape :
Dénivelé positif : + 1300 m
Dénivelé négatif : - 1600 m
Distance : 22 km
Heure de départ : 8h00
Heure d'arrivée : 16h30
Temps de marche hors pauses : 7h30
Météo : Beau temps mais un peu brumeux ; du vent sur les crêtes
Visualiser sur le site visugpx.com - Télécharger la trace GPX
Grosse étape pour aujourd'hui... On se lève à 7h pour prendre le petit déjeuner à 7h30 (pas possible avant), qui est à la hauteur du repas d'hier avec plein de bonnes choses, comme un gâteau de semoule qui va bien nous caler pour cette journée. Il fait beau et nous avions prévu depuis longtemps de prendre le GR5C plutôt que le GR classique qui est beaucoup plus long. On part finalement vers 8h. Après moult hésitations et discussions avec nos hôtes et les vacanciers présents au gîte, nous n'allons pas prendre strictement le GR5C jusqu'au col de Granon mais on fera une petite variante via le GR57. C'est-à-dire que nous allons passer par le col de l'Oule au lieu de la Porte de Cristol. Cela ne fait pas beaucoup de différence, mais cela permet surtout d'éviter un peu de piste entre Porte de Cristol et le col de Granon et de privilégier les sentiers. Quoi qu'il en soit, le départ est commun à ces deux options, départ qui est quasiment en face du gîte.
On traverse la rivière et on attaque la montée qui s'avère bien raide une fois de plus. On a quelques vues sur Névache et sa vallée depuis les hauteurs et on voit régulièrement le gîte que l'on vient de quitter. Arrivés à la bifurcation entre le GR5C et le GR57, nous prenons donc à gauche en direction de ce dernier. La pente s'adoucit et le sentier traverse des prairies paisibles.
Nous arrivons vers 10h20 au niveau du Grand Lac de l'Oule. On croise quelques personnes à partir de là, puis de plus en plus. En effet, le col du Granon et son accès voiture ne sont pas bien loin. On remonte jusqu'au col de l'Oule. Là il y a du monde : des groupes notamment, et on voit au loin le parking du col de Granon. Le chemin le plus direct pour y aller est une grosse piste, qu'on décide d'éviter en passant par le col des Cibières, puis par un sentier panoramique avec une magnifique vue sur les Ecrins. Très bon choix de sentier ! Dommage cependant que le ciel soit un peu brumeux.
On rejoint ensuite le col de Granon. Le parking est effectivement blindé !! On fuit vite cette foule pour se diriger vers les crêtes de Peyrolle, deuxième partie de l'étape.
Les crêtes sont magnifiques mais exigentes ! Il faut tout d'abord grimper au sommet, via une pente bien raide une fois de plus. Puis il faut parcourir toutes les crêtes jusqu'au Signal de Saint Chaffrey (ou Serre des Aigles). Mais quelle vue ! Autant d'un côté que de l'autre. C'est vraiment un parcours sublime. En revanche, mieux vaut ne pas avoir le vertige pour certains passages ; d'autant plus qu'il y avait beaucoup de vent (une fois de plus, quand on fait des crêtes, c'est une journée à vent !). On trouve un petit coin plus ou moins abrité pour pique-niquer aux 3/4 des crêtes puis on reprend notre route jusqu'au Signal de Saint Chaffrey que l'on atteint vers 13h50. Briançon est à nos pieds, plus de 1300m plus bas.
Le début de la descente est difficile : raide et assez technique dans de la caillasse. Mes genoux n'apprécient guère la blague. Heureusement cela ne dure pas et on récupère un sentier plus "conventionnel". On passe près des restes d'anciens bâtiments militaires et on continue la descente sur un beau sentier cette fois, qui fait de beaux lacets jusqu'à la Croix de Toulouse : superbe point de vue sur Briançon et ses fortifications.
Il reste encore 800m à descendre. Le sentier est toujours très bon, mais j'avoue que ça commence à faire long, sans parler de la chaleur qui commence à bien monter. C'est une sacrée étape. On arrive enfin aux portes de la cité Vauban vers 16h00. On traverse la vieille ville et on descend jusqu'à notre hôtel.
On a une superbe chambre, bien grande et surtout avec une salle de bain de luxe et une grande douche ! Après une étape comme celle-ci, c'était ce dont on rêvait ! On file ensuite à la laverie automatique puisque celle de Névache, hier, était fermée. On fait également quelques courses pour pique-niquer demain (on n'a pas réservé de pique-nique à l'hôtel et je doute que c'était faisable). La fin d'après-midi passe donc rapidement. On remonte dans la vieille ville pour dîner au restaurant où AL se lâche sur une fondue savoyarde, puis on file se coucher. A demain !
|