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GR20


Ciottulu Di I Mori -> Tighjettu
+ Tafunatu

samedi 21 juin 2008


12eme jour de marche :
Dénivellé positif : + 200 m (+ 200 m)
Dénivellé négatif : - 550 m (- 200 m)
Temps de marche : 3h00 - 3h30 (avec petites pauses) (+ 1h30)
Météo : Très beau temps


Contrairement à hier, aujourd'hui c'est une petite étape. Et donc nous avons le temps d'accepter l'invitation de Nicolas, le gardien. Cath, Léo, Steph et moi partons donc pour le Tafunatu à 8h15, sans sac. On monte jusqu'au Col des maures où Nicolas nous rejoint quelques minutes plus tard, juste le temps d'observer quelques moufflons. L'ascension jusqu'au Tafunatu peut alors commencer. Pour cela, il faut partir à gauche du col et comme annoncé la veille par Nicolas, il faut être prudent : En gros, il faut grimper le long de la paroi, avec les mains bien évidemment, sur de petites corniches, avec le vide pas très loin. Et comme on est des winners, ca se passe plutôt bien et on arrive au niveau du trou vers 9h15. Il est impressionnant de voir ce que la nature a pu faire. Comment un tel trou a t il pu se former dans la roche ? Mystère... En tous cas, nous on y est et on profitte du spectacle avant de redescendre. Nicolas nous sort le grand jeu et nous fait repartir par un autre chemin, histoire de varier les plaisirs. Une grosse demi heure plus tard nous sommes rentrés au refuge.

       

     

         

     

   

Vers 10h45, nous prenons congé des gardiens et partons tous les quatre pour le refuge de Tighjettu, via les bergeries de Ballone. Au bout de quelques minutes, avant que le GR ne plonge dans la vallée du Rau de Foggiale, nous nous écartons du parcours et remontons légèrement vers la Punta di Tula, pour avoir une meilleure vue sur le Tafunatu. Clic Clac Kodak, c'est dans la Boîte. On a aussi une très belle vue, au loin, sur le lac de Calacuccia. Le GR descend donc ensuite et la pente s'accentue fortement, jusqu'au point de mettre les mains. La descente est relativement longue et les genoux se font sentir un peu ! En bas de la descente, le GR entre dans une petite forêt. Le rythme est bon (je me suis même dit : purée, ils avancent bien !) et les bergeries de Ballone approchent. Ces bergeries sont très souvent recommendées. On peut y manger, mais aussi y dormir et cela peut être une bonne alternative au refuge. Nous nous y arrêtons vers 13h15 pour manger une ommelette, au brocciu, au jambon Corse ou nature selon les gouts. C'est vrai que l'endroit est sympathique et tranquille.

   

     

     

   

   

On repère aussi le torrent qui coule pas loin de la, et comme il est tôt et que le refuge n'est plus qu'à une demi heure typiquement, l'option piscine / baignade / bronzette se profile à l'horizon. Le "berger" nous indique en effet qu'il y a des vasques sympa juste au dessus des bergeries. On trouve en effet un coin idyllique. Hop, en maillot de bain ! L'eau n'est pas bien chaude mais motivé par les 3 autres loustiks, j'arrive tout de même à y rentrer. On repart vers 16h30 pour la montée finale vers le refuge et nous y somme 30 à 45 minutes plus tard. Par chance, le refuge est grand et il reste plein de places ! Comme quoi on peut aussi prendre son temps et avoir des places aux refuges ;)

   

   

La douche est assez bonne (on va dire un poil moins froide que les autres, limite un poil plus chaude que le torrent). Le repas est pas mal non plus : Un bon saladier de lentilles (avec du rab s'il vous plait !). Juste avant, on assiste à un hélitreuillage par le PGHM d'une femme qui est tombé dans la descente entre du Bocca minuta et le refuge. Le cirque était passé pour elle, mais comme quoi, il faut toujours faire attention... l'accident peut arriver n'importe où et une chute sur des rochers tranchants ne pardonne pas. On veille un peu (au moins jusqu'au bout de la nuit, cad 21h30 / 22h00). Ben oui, ce soir c'est la fête de la musique. Personne ne jouera de la guitare ce soir la, mais en revanche, dans le dortoir, on a le droit aux ronfleurs et, une fois n'est pas coutume, aux péteurs... Vive la fête de la musique ! On va dire que c'est le stress du cirque de la solitude, qui est pour demain pour les sudistes, qui monte... ou le relachement de la pression de la part des nordistes, qui l'ont passé aujourd'hui ! Allez, bonne nuit !